10c-ossuaire

patrimoine de Cattenom

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10C Ossuaire

Il se trouve au pied de la chapelle Saint-Etienne dans l’ancienne crypte datant de 1723. Il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 23 Novembre 1987. Il est visible au travers de trois baies romanes. L’ouverture de la crypte est surmontée de l’inscription « Nous avons été ce que vous êtes, vous serez ce que nous sommes ».

L’autel porte une pierre de consécration par M. Cambout de Coislin en 1723 et une représentation du Sauveur du Monde. La chapelle renferme une des plus anciennes statues du pays Thionvillois – un Saint Antoine l’Ermite de la fin du XVe siècle – et plusieurs autres statues de différentes époques : un Saint Evêque Martin ou Valentin du XVIIIe siècle, un Saint Roch du XVIIIe siècle, un Sébastien typique de l’art populaire, une Sainte Jude ou Saint Lucie et Notre-Dame de Luxembourg habillée du XIXe siècle. Les reliques que la paroisse reçut en 1698 étaient conservées dans les deux bustes reliquaires de Saint Vit et Saint Rufin, et une statue de Saint Donat. Contre les murs sont visibles les épitaphes de la famille Wolter, les plus anciens seigneurs de Cattenom.

Epitaphe de Barbe de Neve qui est encastrée dans le mur extérieur droit de la Chapelle du cimetière. Au coin droit de l’icone se trouve un beau crucifix devant lequel une personne noblement vêtue est agenouillée. Au-dessus le Père éternel dans les nues étendues mains pour bénir. Sous le Christ en croix on distingue une tête de mort. Sous la personne agenouillée on a l’inscription « HODIE MIHI CRAS TIBI (Aujourd’hui moi, demain toi). Une autre inscription se trouve sous la tête de mort signifiant « ne me trouble pas  ». Sous l’icône une longue inscription latine explique ses origines. « Jean Bertels de Louvain, abbé de la bienheureuse Vierge Marie de Munster au Luxembourg, érigea ceci à sa plus chère et affectionnée parente Barbe de Neve de Malines, devant mourir la vingt-deuxième année de son âge en état de virginité l’année 1578 au jour du 23 juillet. Que son âme repose en paix. Ainsi soit-il » Traduction décrite dans les Cahiers Lorrains d’avril 1971 par Jacques Carel.